Vous avez chaud, j’ai frette…

Vous avez chaud, j’ai frette…

OK! OK! Il faut chaud à Montréal…

Depuis quelques jours, tout le monde me dit : « J’ai chaud… »

Ben moi j’ai une plage, de l’eau, de magnifiques paysages, mais en moyenne il fait 7 degrés. Les Inuits me disent : « ça fait longtemps qu’on a pas eu un été aussi froid ». YEAH! Il fallait que ce soit quand je suis là.

Bon, il n’y a pas de moustiques pour le moment. Quand il fait froid, ça se reproduit pas ces petites bêtes-là. C’est pas plus mal, car si en plus de geler je devais me faire pomper le sang par des moustiques de la grosseur d’un taon, là je vous promets que je trouverais ça moyen. J’ai l’âme d’une aventurière, mais de là à me faire vider de mon sang par un petit truc noir avec des ailes et non par un super beau vampire… (Ben quoi? Ils sont pas laids du tout dans True Blood. Je dois bien me divertir et j’ai le câble ici!)

La température ne m’aide pas tellement pour faire mon projet… Des rafales à plus de 60 km/h ,7 degrés et de la pluie. OK, je peux faire des trucs avec cette température. Mais là ce n’est pas la température dont j’ai besoin pour mes photos. Depuis 3 jours, je prie le petit Jésus, ça l’air qu’il ne m’entend pas. Peut-être parce que ça fait un boute que je ne suis pas allée me confesser. Je réfléchis et il me semble que je n’ai rien fait de grave. Dimanche dernier, je suis même allée à la messe. Je n’ai rien compris, mais je me suis mise à genou quand tout le monde le faisait et ainsi de suite. Le petit Jésus est polyglotte il me semble. Bref… Mon problème est toujours là.

Je n’ai jamais autant été connectée sur le canal météo. Mais la meilleure façon de connaître la météo c’est de demander aux Inuits. Ils regardent le ciel, d’où vient le vent et te disent s’il va pleuvoir ou pas et c’est vrai. Je me suis donc souvenue des prédictions météorologiques de mon père. Je me suis dit : « Je viens du fin fond de la campagne, j’ai appris à lire les signes. » Je me suis ainsi remémoré des phrases que disait mon père ou mon grand-père: « si les vaches sont couchées, c’est qu’il va pleuvoir. » Pas vue de caribous couchés dans le champ d’à côté. »  « Si les feuilles sont retournées, c’est que la tempête va venir.» La toundra ça bouge pas beaucoup. Mon père disait aussi : « Lorsque le soleil se couche et que tout est rose et rouge, il va faire beau le lendemain ».  Bullshit, regardez ma photo d’hier, le ciel est tout rose, et ce matin : pluie. Je vais plutôt me fier aux gens d’ici au lieu d’essayer de  jouer au météorologue.

Les tomates c’est la vie

Les tomates c’est la vie

J’ai une bonne nouvelle : j’ai enfin pu manger des tomates de mon balcon. Quelques-unes ont profité de la chaleur de la fin de semaine pour arriver à maturité. J’étais pas juste fière un peu quand je les ai vues ce matin. Elles ont profité de mon absence pour se faire belles. J’avais quitté la ville depuis vendredi, dans le but de disparaître un peu de mon appartement. Où est-ce que je m’étais cachée? Voici deux indices probants :

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J’étais à Lévis. J’ai de la famille là-bas et je m’y sens comme en vacances. D’ailleurs, avec mes belles tomates du jardin de mon balcon, je propose une recette de vacances.

Les pâtes estivales d’Annabelle

Ce qu’il faut 

  • des pâtes cuites
  • des bébés tomates du jardin
  • du concombre
  • de l’huile d’olive
  • du basilic (du jardin c’est mieux) ou du pesto
  • du parmesan

Comment faire

Laver et couper selon votre fantaisie les tomates, le concombre et le basilic. Vous en mettez comme vous voulez. C’est vouls le maître dans cette recette.

S’assurer que les pâtes sont bien chaudes et ajouter un filet d’huile d’olive, puis les légumes et le basilic (ou le pesto). Bien mélanger. Il est aussi possible d’ajouter sur le dessus un peu de chorizo et de parmesan.

À boire avec un verre d’eau ou mieux, un petit verre de rouge bien frais.

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Mal d’oreille

Mal d’oreille

Je vais devoir aller à la chasse aux phoques!

Depuis trois jours j’ai un mal d’oreille qui me tenaille les circuits du cerveau. J’ai essayé les gouttes de la pharmacie, les pompes et tous ces machins, mais rien à faire, j’ai toujours mal. Je crois que c’est le vent et le froid qui ont eu raison de moi. Car si vous ne le saviez pas, il existe peu de jours où le vent ne souffle pas ici. Je suis tout près de la mer, entendez la baie James.

Je suis un peu inquiète pour mon souhait d’aller à la pêche aux phoques. Lors de  mes nombreuses excursions et balades quotidiennes, je n’ai pas vu l’ombre d’un phoque. Pas même un petit bout de museau qui sort de l’eau et pourtant j’ai pratiqué l’appel du phoque. Ils ont peut-être peur de moi. Toutefois, j’ai trouvé la plume d’oiseau qu’il me faut.

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Sur le site d’Avataq, je trouvé la solution à tous mes maux :

On fabrique des gouttes pour les oreilles avec de la graisse de phoque crue, bouillie ou rance. Bien effilée, c’est l’extrémité d’une plume d’oiseau qui servira de pipette. On dit de ce traitement qu’il est bien plus efficace que les médicaments « modernes », mais on doit l’administrer avec soin. Une Inuk nous a raconté qu’un jour qu’elle avait versé des gouttes d’huile dans l’oreille d’un patient, il en était sorti une fourmi, ce qui l’avait bien étonnée.

De plus, si je réussis à trouver le phoque qu’il me faut, il me sera utile pour plein d’autres bobos. Pas que j’ai envie d’être malade ici, mais j’aurai tout ce qu’il me faut le moment venu.

Médecine traditionnelle : La graisse de phoque

On a appelé la graisse de phoque la pénicilline naturelle du Nord, et cela semble bien vrai puisqu’en médecine traditionnelle, on s’en sert plus que tout autre produit animal ou végétal. Elle est plus efficace, plus utile et plus répandue que d’autres graisses animales comme celle du caribou ou de l’ours; on peut s’en servir crue, bouillie ou même rance.

Lorsqu’on tue un phoque, la graisse destinée à l’usage médicinal doit être finement tranchée plutôt que pressée. On tente de préserver les parties qui contiennent le plus d’huile, soit le cou en été, et les hanches en hiver. La graisse doit être bien propre, sans viande, sang, ni poussière.

Bien que l’espèce de phoque importe peu, on semble préférer la graisse du phoque barbu, de préférence très jeune. En général, on se sert de la graisse provenant d’un mâle pour soigner une femme et vice versa.

La graisse de phoque sert souvent à traiter les infections cutanées. Appliquée en tranches minces ou frottée sur la peau, elle guérit efficacement les coupures, les brûlures, les blessures, et l’impétigo, sans compter qu’elle arrête l’épanchement du sang. On peut la mâcher pour soulager les maux de gorge; versée au compte-goutte, elle guérit la cécité des yeux et les maux d’oreilles.

Jobie Cookie raconte l’histoire suivante pour prouver l’efficacité de ce remède. « Quand j’étais enfant — Ô! nous étions tous de petites pestes —, quelqu’un m’a fendu le doigt d’un coup de hache par accident. Mon doigt tenait à peine par un petit bout de peau. Nous y avons frotté de la graisse de phoque, et cela a mis tout un hiver à guérir. Mais le voilà… Si cela arrivait aujourd’hui, je vous parie qu’on me l’amputerait. »

On peut aussi faire bouillir la graisse de phoque. Certains la laissent mijoter jusqu’à ce qu’elle soit noire car « plus ça mijote, meilleur c’est », nous dit-on. Pendant la cuisson, on teste la température avec une aile d’oiseau dont on place l’extrémité dans la graisse; si elle brûle, l’huile est prête. On conserve la graisse bouillie dans des viscères d’animaux (l’estomac, la gorge, les nageoires) que l’on conserve dans un endroit frais. On en absorbe à la cuiller pour combattre la toux ou faciliter la respiration. Parfois mêlée à des feuilles de thé du Labrador, on la frotte sur la peau pour traiter les engelures, les rhumes et les malaises généraux, mais on doit en ingérer pour qu’elle soit vraiment efficace.

La graisse rance mâchée et mélangée à du duvet de lagopède peut traiter les coupures; en gouttes, elle est efficace contre les maux d’oreilles.

Extrait tiré du site de l’Institut culturel Avataq : Médecine traditionnelle : La graisse de phoque

Conversation aléatoire 2 : de l’importance de l’eau

Conversation aléatoire 2 : de l’importance de l’eau

Sandra : J’ai pu d’eau depuis 3 jours!

Anna : Comment ça?

Sandra : Ben, dans mon immeuble, il y a une tank, mais là y’a un fuck!

Anna : Attends, je comprends pas. L’eau vient pas des égoûts ou d’un puit?

Sandra : Ça paraît que t’es une fille de la ville! Pis en plus, des égoûts dans le pergélisol! Comme à Chartierville, l’eau vient pas de l’aqueduc. Ici, il n’y pas de puit ou de truc du genre. L’eau est puisée à même la rivière. Tous les jours des camions-citernes vont y puiser l’eau pour ensuite la distribuer de maison en maison. Un peu comme le laitier avant.

Anna : Mais là, c’est quoi le fuck?

Sandra : Si je le savais j’aurais résolu le problème depuis longtemps.

Anna : Ben là t’es capable de réparer une fournaise, de sabler des plafonds, de conduire des skidoos, de corder le bois dans la cave, mais t’es pas capable d’arranger ta tank à eau.

Sandra : J’ai pas la clé pour accéder à la dépendance où se trouve la tank! Pis avant de trouver la bonne personne qui a la bonne clé… t’attends 3 jours pour avoir de l’eau.

Anna : Wohh, minute. T’es-tu en train de me dire que tu t’es pas lavée depuis 3 jours? C’est ça le smog de Montréal?

Sandra : Ben, je suis plus au nord, donc tout va bien.

Anna : Pis pour boire?

Sandra : Je suis allée chercher l’eau à la rivière…

Anna : Elle est bonne?

Sandra : C’est la même que dans la tank.

Anna : Ahh… As-tu commencé à faire des photos?

Sandra : C’est pas parce que je pue que je peux pas faire de photos! Hier, il y avait du brouillard (on voyait rien pantoute) et je suis allée sur la plage et dans le village. Plein de monde en 4 roues et un enfant qui courrait partout dans les nuages. Pas d’avions dans le ciel non plus.

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Anna : En gros, t’as essayé de disparaître?

Sandra : Oui, mais mon odeur a été retracée par les chiens du coin et j’ai dû revenir vite à l’appartement.

Anna : Et là t’avais plus d’eau?

Sandra : Et j’en ai toujours pas! Au moins hier, il y avait le bingo à la radio pour me désennuyer. Mais comme c’était en inuktitut, je sais pas si j’ai gagné. Tu fais quoi toi à Montréal? Moi j’ai pas d’eau, pis toi hier t’avais pas d’électricité.

Anna : J’ai pleuré dans le noir, je savais plus quoi faire, mon téléphone avait plus de batteries, donc même pas de Ruzzle! Imagine!

Sandra : J’ai internet, le câble, mais pas d’eau… et comme c’est parti, j’en aurai pas avant lundi.

Anna : Je bois un verre d’eau montréalaise à ta santé et te souhaite une bonne fin de semaine.

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Conversation aléatoire 1 

J’aime ça moi les chiens…

J’aime ça moi les chiens…

Un de ses soirs que je m’ennuyais de mon chien et où j’entendais ceux d’ici hurler à la lune qui n’est pas là, j’ai vu, devant ma fenêtre, passé un merveilleux petit malamute d’à peine deux mois.

Dans mes balades quotidiennes (plusieurs par jour!), je croise beaucoup de chiens. D’ailleurs, j’ai toujours un caillou dans ma poche droite au cas où ils aimeraient faire un gigot de ma jambe. (Ça fait partie des 428 recommandations et conseils que j’ai reçus.)

Je ne suis pas réellement surprise d’en voir en si grand nombre surtout que j’en croise autant près de la maison à Montréal. Le chien est important pour les Inuits, il a longtemps été et il est toujours son fidèle compagnon de route et d’excursion. Sa fourrure sert régulièrement à la confection de vêtements. Sans compter que le chien a également des pouvoirs curatifs. Pour ceux qui souffrent de furoncle, de verrue ou d’autres trucs du genre, voilà ce que vous devez faire. Par contre, comme vous allez le remarquer, il faut des ingrédients un peu particuliers. Je vous suggère d’aller au boucher du coin pour peut-être trouver de la peau de caribou…

Médecine traditionnelle : Le chien

S’ils ne sont « ni trop mous, ni trop durs » et proviennent d’un animal en santé, des excréments de chien enveloppés dans une peau de caribou et un linge peuvent servir à faire suppurer un furoncle. Réchauffés et frottés directement sur la peau, ils agiront contre les engelures et l’impétigo. Ils servent aussi à « exorciser » le bourbillon d’un furoncle; en effet, on place le pus dans les excréments pour que le malade ne soit pas affligé d’autres furoncles pendant longtemps.

On frotte de la graisse de chien sur les verrues ou sur un furoncle ouvert pour empêcher la peau de guérir avant que la chair ne se soit reformée. La peau provenant du côté d’un jeune chien est aussi très efficace pour faire suppurer les furoncles. (Tiré du site de l’Institut culturel Avataq)

Belles photos de chiens!!

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J’ai vu une bête féroce

J’ai vu une bête féroce

Bonjour Annabelle,

Mon périple jusqu’à Inukjuak s’est bien passé… Monte, descend, monte.

J’ai fait mes devoirs pour les défis que tu m’avais donnés…

  • Photo avec le pilote : j’ai pas réussi… Il ne sortait pas de sa cabine!! Au retour, je te promet d’essayer plus fort…
  • Le 1er juillet : il y a des hot-dogs pis des boissons offerts près de la plage demain pour la fête du Canada. Je vais prendre plein de photos!
  • J’ai réussi pour la photo d’arbre : nanananan!! Tu croyais m’avoir?

Arbre Inukjuak

J’ai aussi une petite histoire pour toi.

Elle s’appelle : « Ma première rencontre avec une bête féroce »

Je me baladais à l’extérieur du village là où il a des nouvelles constructions. Je me rendais tranquillement à la jetée pour y admirer un monument érigé à la mémoire des déportées de 1953.

Tout à coup,  je me retourne pour admirer le paysage et je la vois.

Elle était là devant moi, sentant ma présence, elle a cherché à protéger son territoire. À pas de loup,  je me suis approché pour la prendre en photo, mais j’ai quand même gardé mes distances. Le peur était dans mes tripes, de grosse gouttes sont venues perler sur mon front. J’ai pris la photo et je suis partie à reculons en gardant un œil sur elle.

Bête féroce

Des défis pour l’avion

Des défis pour l’avion

Chère Sandra,

Tu as décollé ce matin, mais n’oublies pas les défis que je t’ai lancés :

  • Te faire prendre en photo avec le pilote de ton petit avion;
  • Inukjuak a la réputation de fêter le 1er juillet en grand, donc des photos de la fête du Canada;
  • une photo d’arbre (haha, je t’ai bien eu)
  • faire le portrait d’une autre personne dans ton avion et la raison de sa présence à Inukjuak.

J’espère que ton vol se déroulera pour le mieux et que tu n’auras pas trop le mal de l’air!

Pour lire sur les angoisses de Sandra avant son départ, consultez Mes amis sont perdus.

Mes amis sont perdus

Mes amis sont perdus

Je pars finalement demain, le vendredi 28 juin à 8 h du matin. Arrivée : 13 h 52 à Inukjuak. En attendant, réunion et autre gros projet de photos pour septembre, description et argumentaire à construire… et en plus ma valise est pas faite. C’est pas comme si je partais à Hawaï (1 bikini+1 robe).

J’angoisse de plus en plus sur mon moyen de transport, je prends comme un espèce de taxi volant. J’atterris et je décolle au moins 3 fois. Je vais prier le petit Jésus souvent… Je hais les atterrissages…

Vous pensez que je vais sentir les atterrissages avec ça?
8736820324_665074ce3a_zJe pense maintenant  à mes habits d’hiver que je dois sortir, mais il fait beau là bas, c’est MétéoMédia qui me le dit, et ils ont toujours raison, non?

Température ressentie à Inukjuak : 10 degrés. C’est quand même au-dessus de zéro.
MeteoMedia.InukOK, il va peut-être neiger durant l’été (c’est ce qu’on m’a dit dans mes 428 recommandations et conseils), mais je suis certaine que non. Je suis sûre que non. Dites-moi que non.

Est-ce que c’est moi ou mes amis sont bizarres?
Plusieurs me demandent des trucs étranges, comme si je vais manger du phoque, faire du traineau à chien ou encore aller chasser ou pêcher.

« Tu m’envoie des photos sur le net et surtout tu téléphones. » OK, je veux bien, mais je ne crois pas avoir de réseau de téléphone là-bas, je ne l’ai même pas à Chartierville (vous savez pas c’est où, c’est normal, c’est là où je suis née).

Pour Internet, c’est bon. Je vais l’avoir… Ouf! Il y a bien un fournisseur internet : Tamaani. Leur slogan : L’éloignement sans l’isolement!

Voici les réponses à certaines de vos questions :

  • Non, je ne pourrai pas aller à la chasse aux phoques ou encore caresser des ours polaires. Je ne pars pas en excursion au zoo de Saint-Félicien.
  • Traîneau à chien : au mois de juillet, je suis pas certaine… que sur la roche ça glisse tellement. Et ils se déplacent en 4 roues, comme à Chartierville…
  • Chasser ou pêcher ??? Pêcher peut-être, chasser, non, surtout pas du phoque, ça c’est l’hiver… je crois…
  • Manger du phoque : on verra, mais il faudrait que le petit Jésus me parle.

Je me demande réellement comment mes amis peuvent croire que je vais voir des ours polaires, mais qu’ils ne peuvent s’imaginer que je n’aurai pas de wifi.

Je vous promet que si je vois un ours polaire je fais une photo, mais c’est pas grave s’il est loin?

Check mes tomates en images

Check mes tomates en images

Salut,

Si vous êtes ici c’est parce qu’on vous intéresse. Donc, on va vous en donner pour votre argent. Pour les visuels (et ceux qui ne se l’avouent pas),
voici Check mes tomates en images.

On vous promet :

Des piqûres de moustique en gros plan

Photo.moustique

Des excuses pour ne pas travailler

Capture.Checkmestomages.

Des paysages magnifiques que vous ne pourrez jamais vous payer

Alice

Des recettes et pas que de tomates

Tomates.recettes

Des brouillons mis en page

Brouillon

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Conversation aléatoire

Anna : Heille, c’est la Saint-Jean aujourd’hui!

Sandra : Ben oui, t’es en congé. Pis en plus je les entends chanter, là, dans le parc.

Anna : On fait quoi d’habitude à la Saint-Jean?

Sandra : Ben on va voir des shows…

Anna : Ah ouain? Quand est-ce qu’on a fait ça pour la dernière fois? Qu’est-ce qu’on a fait l’année passée?

Sandra : Euh, attends… ben on a niaisé dans l’parc? Comme d’habitude.

Anna : Oui, mais cette année, on pourrait se rattraper, surtout que tu pars dans 4 jours!

Sandra : Pas besoin, on les entend du balcon.

Anna : Non, mais je parle de quelque chose de différent, de drôle, de pas ordinaire.

Diane Dufresne - J'me sens bienSandra : OK, j’ai une idée, on fait du bodypainting!

Anna : Genre, comme Diane Dufresne?

Sandra : Je suis pas ben bonne pour dessiner des fleurs de lys… pis finalement, il fait un peu chaud pour de la peinture sur les boules. J’aime mieux quand elle a son smoking pas de chemise en dessous.

Anna : Ouain, je pense qu’elle aimait ça se montrer les seins.

Sandra : On pourrait aller faire du lip sync dans le parc!

Anna : On ferait semblant de chanter quoi? Gigi L’Amoroso, c’est ma toune d’été depuis 1983!

Sandra : J’ai une bonne idée, Anna, je te déguise, on va dans le parc, pis je te prends en photo!

Anna : Ah, non pas avec ce que tu m’as fait faire la dernière fois! Une poupée, c’est comme ça que tu me vois! En tout cas, t’es mieux de pas tenter la même affaire avec les jeunes d’Inukjuak.Dernier.repas.Anna

Sandra : De quoi, c’était pas cool? Tu t’es pas sentie privilégiée de pouvoir te glisser dans la peau de quelqu’un d’autre?

Anna : OK, t’as gagné, on va faire du bodypainting… Mais on apporte le chien pour faire diversion.